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Histoire
Etymologie
DOZ (dour, doux) mot gaulois désignant une source d’eau bourbeuse. Nous recensons 14 sources et fontaines sur le cadastre. Au XIIIème siècle ont écrit LA DOZA. Au XVIIème, le seigneur du lieu signe La Douze.
La Préhistoire
Les hommes préhistoriques ont parcouru les terres et y ont peut-être vécu, car nous apprenons parla SHAP (Société d’Histoire et Archéologie du Périgord) dès 1876, que des outils taillés ont été découverts lors des labours. Des outils en pierre polie datant du Néolithique et venant de la Prade ont été déposés au musée des Eyzies. De nos jours, il n’est pas rare de découvrir des outils moustériens lors de labours. L’Antiquité : quelques morceaux de Tegula (tuile plate à rebord) ont été trouvés lors de travaux dans le bourg.
L'Antiquité
La commune possède dans l’église la base richement sculptée d’une colonne gallo-romainefin du Iᵉʳ siècle expertisée par des membres compétents de la DRAC de Bordeaux. Étant donné la richesse des sculptures, elle ne peut provenir que d’un temple ou de thermes gallo-romains, elle pourrait donc provenir de Vesone mais sa présence à La Douze reste un mystère. Pendant de nombreuses années, elle a été réemployée comme bénitier.
Le Moyen-Age
Il apporte à La Douze 3 mottes féodales, c’est à dire des buttes faites par l’homme pour ériger un château en bois puis en pierre.
– La motte Del Telhol au Mas Bouchard a son fossé encore visible
– La motte de Larcharia (Larcherie) sur sa butte au confluent de la vallée du St Geyrac et de la vallée qui vient du Bournat ne livre aucun vestige
— Celle du bourg de la Doza souvent attestée « avec ses fossati » (ses fossés).
Ces 3 vestiges ont été étudiés, il y a une vingtaine d’années, par des membres de la Société Archéologique du Périgord et en particulier par Bernard Fournioux, éminent médiéviste. Durant cette période, au XIVème siècle La Douze voit s’établir Adhémar (ou Aymar) d’Abzac, un membre d’une illustre famille de chevaliers. En se mariant en 1373 avec Guillemette de Boniface, riche héritière des familles de Vals et de Périgueux, possédant entre autres La Douze, il va installer ses descendants à La Douze pendant près de 5 siècles, ceux-ci vont prendre le nom de la terre où ils résident : d’Abzac de La Douze. Au XVIIème, lors de la première révolte des Croquants, l’un des chefs est un tabellion (notaire) de La Douze nommé Antoine Lassaigne (La Sagne) qui va lever une troupe de 8000 hommes, ils vont inquiéter les seigneurs qui lèvent trop d’impôts, mais seront écrasés à Saint Crépin d’Auberoche en 1596. La seigneurie va être érigée en marquisat par louis XIII en 1615.
La famille d'abzac de la douze, une famille puissante
L’importance de la famille d’Abzac va la mettre au-devant de la scène et nombreux sont les historiens de leur époque et les écrivains actuels qui citent la vie plus ou moins brillante ou plus ou moins mouvementée des membres de cette famille. Nous n’en citerons que quelques-uns :
Bertrand d’Abzac perdra sa tête à Limoges le 1er mars 1439 pour avoir pris le parti anglais. Il avait épousé Jeanne de Beynac: nous retrouvons leur tombeau avec leurs armoiries dans l’église de La Douze.
Pierre d’Abzac archevêque de Narbonne, conseiller de Louis XI, reviendra mourir à La Douze en 1502.
L’église a possédé son magnifique tombeau puis ses vestiges jusqu’en 1908. Des fragments de ce tombeau sont conservés au Musée du Périgord. Le portrait de Pierre d’Abzac se trouve dans la chapelle de Narbonne dans l’église à laquelle il a donné son nom.
La période révolutionnaire
Les paysans ne sont pas contents et le 3 mars 1789 les cahiers de doléances nous apprennent que la paroisse est située dans le plus mauvais terrain du Périgord avec bruyère, ajoncs et broussailles, qu’il y gèle 9 mois de l’année, qu’il n’y a même pas un quart des terres en labours. De plus, la gelée de 1766 a détruit leurs châtaigniers, source de leurs revenus, en 1781 la grêle a emporté leurs récoltes et il a gelé de nouveau en 1788. Il faut mentionner un fait rare : la participation de 18 femmes lors de l’élaboration des cahiers de doléances. En 1790, le château de La Douze est perquisitionné par les troupes révolutionnaires de Lacropte menées par Lestang et celles de La Douze menées par le sieur du Queylat.
EPOQUE CONTEMPORAINE
En cours d’écriture